Mes proches m’ont toujours soutenue…

Amel, 23 ans

Amel, d’où venez-vous ?

Je viens de Paris, ou plutôt de la région parisienne.

Que faites-vous dans la vie, Amel ?

Je suis étudiante en école d’ingénieur, en quatrième année. Plus exactement en deuxième année d’école après deux ans de prépa.

Vivez-vous à Paris ?

Oui, cela fait deux ans.

Pourquoi Paris ?

Pour les études, mon école est à Paris.

Vous vous formez pour être ingénieur, mais ingénieur en quoi ?

Ingénieur système, dans le domaine de l’aéronautique.

Amel, quel genre d’enfant étiez-vous quand vous étiez petite ?

J’étais une enfant difficile. J’étais très jalouse de ma grande soeur.

Pourquoi avez-vous décidé de devenir ingénieur en aéronautique ?

C’était un secteur qui était vraiment en plein essor quand je passais mon bac, et je savais qu’il y avait beaucoup de postes à pourvoir. De nos jours le marché du travail est saturé dans beaucoup de domaines, et je savais que dans cette discipline-là, au contraire, on recrutait beaucoup. Donc je l’ai choisie.

Avant Paris, où étiez-vous ?

A Lyon.

Pourquoi ce saut de Lyon vers Paris ?

Les meilleurs écoles sont sur Paris. J’ai passé les concours, et la première école qui m’a prise était sur Paris.

Et que faisiez-vous avant de passer le concours ?

Après le lycée, j’ai passé mon bac et j’ai fait ensuite deux ans de prépa avant de passer les concours.

Développer de nouveaux systèmes, surtout dans les radars. Par exemple, je ne comprends toujours pas comment il est possible, de nos jours, de perdre un avion des radars. J’ai envie de les améliorer pour éviter que cela ne se reproduise.

Est-il difficile pour une femme de s’affirmer dans ce monde où il y a, je pense, beaucoup d’hommes ?

Il y a en effet plus d’hommes que de femmes. Nous sommes six sur une classe de trente, mais j’ai une bonne capacité d’adaptation. J’ai travaillé dans beaucoup de domaines et cela ne me dérange pas qu’il y ait plus d’hommes que de femmes. J’ai un objectif, et je le poursuis jusqu’au bout.

Voulez-vous être reconnue en tant que personne, ou est-ce votre travail que vous souhaitez voir reconnu ?

Mon travail. Je n’aspire pas à être connue moi-même, en revanche j’aimerais que mon travail, ou celui de l’équipe à laquelle j’appartiens, soit reconnu.

Y a-t-il un ingénieur qui vous a influencée ?

Ma famille, en fait. Ce sont quasiment tous des ingénieurs, donc je n’ai pas trop eu le choix. J’ai cinq frères, ils ont presque tous suivi ce cursus-là !

Vos cinq frères sont ingénieurs ?

Quatre sont ingénieurs, et un est cadre dans une entreprise.

Vous aviez donc de bons modèles ?

C’est cela. Mais ils ne sont pas dans l’aéronautique, dans ce secteur je n’ai pas de modèle.

Et pourquoi avoir choisi l’aéronautique ?

Je suis passionnée par tout ce qui vole, par l’aviation, par les engins militaires… Je me suis toujours demandé comment les avions faisaient pour voler, à combien de kilomètres ils montaient… J’étais très attirée par ce domaine. J’ai vraiment choisi l’aéronautique, ce n’est pas une orientation par défaut.

Donc dans les années à venir on pourra peut-être entendre dire qu’Amel a apporté un plus dans le milieu aéronautique ?

C’est ça, oui (rires)

L’art et le sport donnent-ils un sens à votre vie ?

Le sport, oui. J’en fais beaucoup, au moins trois fois par semaine. L’art, pas tant que cela, je ne m’y suis jamais trop intéressée.

Quel sport pratiquez-vous ?
Je vais à la salle de sport, j’y fais surtout des cours collectifs. Cela me déstresse, me détend.

Quel est le rôle de vos amis, de vos proches dans votre travail ?

Mes proches m’ont toujours soutenue, du début jusqu’à la fin. Même quand j’ai voulu tout arrêter, ils étaient là pour me remotiver.

Mes amis sont plus là pour me changer les idées. J’ai beaucoup de nouveaux amis à l’école. On parle souvent boulot, mais pas que.

Y a-t-il de la place pour l’amour dans votre vie ?

Oui, je peux faire la part des choses !

Quel souvenir gardez-vous de votre premier bisou ?

C’était dans une cage d’escalier. C’est un bon souvenir. C’était un petit bisou.

Que faut-il faire pour vous séduire ?

Il en faut beaucoup… non, je rigole ! Cela dépend, différentes approches… Si c’est dans la rue qu’on m’aborde, je vais plutôt ne pas m’arrêter. C’est plus facile avec les personnes que je connais, je parle plus facilement, petit à petit.

Est-il difficile d’être votre compagnon ?

Non, pas trop ! (rires)

Combien de coeurs avez-vous brisé ?

Quelques-uns. Trois peut-être… oui, trois.

Vous a-t-on déjà brisé le coeur ?

Oui, trois fois aussi !

Comment avez-vous fait pour surmonter ces épreuves ?

C’est passé avec le temps.

Que pensez-vous du polyamour ?

Pour moi ce n’est pas possible.

Avez-vous déjà essayé les sites de rencontre ? Qu’en pensez-vous ?

Je n’ai jamais essayé. Je pense que ça ne marche pas. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée.

Il y a des couples, des enfants qui naissent…

Oui, mais pour moi c’est pour les personnes désespérées !

Selon vous, est-ce mieux d’avoir des liaisons d’un soir ou une relation stable ?

Une relation stable.

Si vous aviez une baguette magique, que changeriez-vous dans le monde ou dans votre couple ?

Dans mon couple, le lieu où j’habite. J’habiterais dans une grande maison, sur une plage.Et dans le monde, j’aimerais ouvrir toutes les frontières., et arrêter la guerre entre la Palestine et Israël.

 

 

 

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