James Baldwin

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Note moyenne 3.93 /5 (sur 211 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Harlem , le 02/08/1924
Mort(e) à : Saint-Paul de Vence , le 30/11/1987
Biographie :

James Baldwin naît à Harlem dans un milieu défavorisé.

Pendant son adolescence, il est très actif dans son église pentecôtiste. Il quitte sa mère à dix-sept ans, vit de jobs mal payés et commence son apprentissage littéraire.

Son premier livre sort au début des années 40. Bien que les éditeurs rejettent son travail, ses chroniques pour des revues telles que The New Leader, The Nation, ou Partisan Review lui valent en 1948 une bourse Rosenwald. Il part pour Paris et Londres, mû par les relations tendues avec son beau-père, le racisme ambiant et des questions d’identité sexuelle.

Il termine en Suisse son premier roman, « La Conversion » (Go Tell It On The Mountain, 1953) qui lui vaut tout de suite la reconnaissance, suivi de la pièce « Le Coin des amen » en 1955. « La Conversion » se base sur son expérience de jeune prêcheur dans une petite église. Pendant son séjour en Europe il écrit également l’essai « Stranger in The Village » dans lequel il raconte sa visite d’un petit village suisse, et le racisme ignorant qu’il y a ressenti.

Après une dizaine d’années passées en Europe, principalement à Paris et Istanbul, il rentre aux États-Unis en 1957 pour s’impliquer dans le mouvement pour les droits civiques.

Dans ses œuvres suivantes, romans et essais, Baldwin explore des thèmes hautement politiques : l’homosexualité dans « La Chambre de Giovanni » (Giovanni’s Room, 1956), et la condition des noirs – ainsi que le risque d’une explosion de violence de la part de cette communauté mise à l’écart – dans « Notes of A Native Son » (en référence au Native Son de Wright) (1955) (Chronique d’un pays natal), « Personne ne sait mon nom » (Nobody Knows My Name, 1961) et « La prochaine fois, le feu » (The Fire Next Time, 1963). Il a été distingué à de nombreuses reprises et a notamment obtenu le prix George-Polk en 1963.

En 1983 il devient professeur de littérature afro-américaine à l’université du Massachusetts.
Il passe la fin de sa vie à Saint Paul de Vence en France, où il meurt d’un cancer de l’estomac en 1987.