Je n’aime pas les patrons, j’aime encore moins les patronnes d’ailleurs (rires)…

Interview Aurélie 25 ans

D’où venez-vous ? Quelles sont vos origines ?

On ne dirait pas du tout, mais je viens à moitié de Guadeloupe, précisément de l’ile des Saintes — donc je suis Saintoise — et pour l’autre moitié, « métro » (métropolitaine). Donc 100% Française, puisque la Guadeloupe fait partie de la France. Côté métro, je pense qu’il y a des origines bretonnes, normandes aussi. Il y a un petit peu de tout.

Il y a du Breton chez vous ?

Oui probablement. Même les anciens, les Saintois, c’était des Bretons aussi.

Sinon j’ai grandi en métropole, dans le 95, et là maintenant je vis à Paris.

Depuis combien de temps êtes-vous à Paris ?

Depuis 3 ans je crois.

Quel genre d’enfant étiez-vous ?

(rires) Une emmerdeuse. Une grosse emmerdeuse ! Je pense que j’étais un petit peu le vilain petit canard, toujours à faire les 400 coups avant mon frère et ma soeur. J’étais un peu un garçon manqué quand j’étais petite. Un jour mon père m’a dit : mais pourquoi tu ne mets que des pantalons ? Voilà, sinon… je rigolais beaucoup, je faisais plein de bêtises, mais j’ai eu une belle enfance, bien entourée.

Qu’est-ce que vos profs pensaient de vous ?

Que j’étais une bonne élève, parce que j’étais vraiment maline, je parlais beaucoup, je faisais plein de choses mais en cachette. Et j’écoutais beaucoup, mais quand le prof se retournait, et j’avais des bonnes notes, donc j’ai toujours été considérée comme une bonne élève.

Vous étiez une enfant curieuse ?

Oui, très curieuse, je posais beaucoup de questions. Peut-être un peu trop parfois pour mes camarades ! Après, au lycée, cela s’est un petit peu dégradé mais j’avais quand même de bonnes notes.

Qu’est-ce que vous faites dans la vie aujourd’hui ?

Je suis psychomotricienne… et en général on me demande ce que c’est ! Je suis psychomotricienne à 100%, je ne fais rien d’autre. Je suis en mi-temps dans une institution et en mi-temps en libéral.

Comment avez-vous eu l’idée de choisir ce métier, cette passion ?

Je ne sais pas si on peut dire une passion, mais je pense que quand on est psychomotricien on est destiné à l’être. Et comment cela m’est venu ? Après mon bac, je suis partie en Langues Etrangères Appliquées, après je suis partie en Arts Plastiques (à la faculté d’Arts Plastiques de la Sorbonne), et en fait je n’ai pas trop aimé la fac, qui ne m’a pas poussée. J’adorais les Arts Plastiques, j’ai validé mon année, mais je traînais des pieds… Et je me suis dit : mais qu’est-ce que je vais faire ? car je pensais vraiment être faite pour ça. Donc j’ai regardé, comme une pauvre enfant perdue, sur internet, tous les métiers du monde. Au départ j’étais très intéressée par psychologue, et puis j’ai vu orthophoniste et kiné, qui étaient souvent couplés avec psychomotricien. Je ne savais pas trop ce que c’était et j’ai regardé la définition. En gros c’est dans la santé, c’est un auxiliaire médical, et c’est un métier où l’on considère que l’esprit et le corps sont en lien et où on travaille avec ça pour aider nos patients. Un psychologue va pouvoir voir tous les patients, toutes les tranches d’âges, et les aide. Nous on fait la même chose mais on passe par le corps : donc de la relaxation, du jeu, des sensations, plein de choses. Je me suis dit que c’était génial, je suis tombée amoureuse du concept, et je suis partie dans cette voie. J’ai fait la prépa, j’ai passé le concours, j’ai eu mon diplôme, et enfin je suis psychomotricienne.

Vous travaillez seule ou à plusieurs ?

En libéral on est à plusieurs : on est plusieurs professionnels à s’être regroupés pour créer une société, qui s’appelle « 70 espace santé ». Il y a une kiné, une ostéopathe, un podologue, une psychologue, une homéopathe (on a la chance d’avoir un médecin avec nous), une diététicienne, et moi-même. On a créé le cabinet ; les travaux, c’était très long, très dur, mais on est bien contents et on a un joli cabinet à Montreuil. C’est proche du métro Robespierre, il y a une petite place, un parc pour les enfants, il y plein d’écoles autour… c’est familial, c’est convivial. C’est super ! Cela s’appelle « 70 espace santé » car on est au 70 de la rue Voltaire.

Quels sont les points forts de votre travail, de votre business — car admettons-le la médecine est devenue un business…

C’est vrai qu’il y en a beaucoup qui la considèrent comme cela. Après je ne pense pas que ce soit notre cas. Je ne sais pas… Je pense qu’on a une équipe soudée. C’est l’ostéopathe qui a eu l’idée de créer l’équipe, j’étais la première qu’elle a contactée pour monter le projet et pour qu’on se motive tous ensemble. C’est la soeur d’une amie. Elle m’a demandé si je connaissais des médecin qui voulaient se lancer en libéral. Je lui ai dit non… mais que moi, oui ! Elle a bien aimé l’audace (rires). Et c’est parti, c’est une équipe assez jeune et dynamique, on s’est retrouvés sur l’envie de faire des choses, par exemple des portes ouvertes pour faire connaître nos métiers. Et je pense que notre point fort — qu’on expose dès qu’on peut, sur notre site par exemple — c’est qu’on est à l’écoute. On est à l’écoute du patient, on sait d’ailleurs que c’est la première qualité d’un médecin ou de quelqu’un qui est dans la santé. Ce n’est pas juste faire du business et prendre le chèque à la fin, c’est vraiment d’écouter le patient, comprendre où ça ne va pas. Parce que souvent cela ressort dans le corps — cela se symptomatise — mais parfois il y a aussi d’autres choses. Bref, on a envie, on est passionnés, ce qui est aussi notre meilleure qualité.

Donc ce n’est pas un business ?

C’est quand même un business dans le sens où, bien sûr, c’est cette activité qui va nous permettre de manger, de vivre, de payer notre loyer. Forcément, on a besoin de sous. Mais je pense que si j’avais juste voulu de l’argent je ne serai pas devenue psychomotricienne. Sachant qu’une psychomotricienne en institution ne gagne que dalle. C’est le SMIC. Après, je pense que ma personnalité fait que j’avais aussi envie d’être en libéral et de ne pas avoir de boss sur le dos !

Qu’est-ce qui a été le plus difficile et le plus formateur durant la création de votre projet ? ou dans votre parcours ?

Il y a deux choses. Je vais parler de mon parcours et ensuite de la création de mon auto-entreprise.

Dans mon parcours, ce qui a été le plus difficile et en même temps le mieux, c’était les études. Les études sont vraiment à l’américaine, on a des TD tout le temps, on fait plein de choses. Si quelqu’un rentre dans la salle, on dirait une secte ! On bouge dans la salle, on parle, on crie, il y en a qui pleurent, qui rigolent… voilà. Mais c’était génial, et en même temps c’était le plus dur parce qu’on se découvre pendant trois ans, et qu’on est poussé à bout dans tous les sens. Ce n’est pas toujours facile de se rendre compte qu’on a certaines difficultés, qu’on n’arrive pas à faire certaines choses. On voit toutes les difficultés de la vie et on prend tout ça en pleine tête, mais en même temps c’est comme ça qu’on se construit et qu’on arrive à être des bon psychomotriciens.

Dans la création du cabinet, le plus dur et le plus formateur c’était l’attente. Il fallait attendre que tout se mette en place, les papiers, etc., et ensuite attendre que les patients nous contactent. Moi je n’avais qu’une envie, c’était de travailler à fond. Et au début tu as un patient dans la semaine, pendant un mois. Après tu en a deux, pendant le deuxième mois. Donc au début c’est dur, tu te dis que c’est dur et que ça ne marchera pas. Et puis après quand ça commence, tu es bien content, tu te dis que tu n’as pas fait ça pour rien. Surtout quand tu as le retour des parents qui te disent que l’enfant n’est plus le même cette année : c’est génial.

Qu’est-ce qui vous apporte le plus de joie dans votre activité ?

Ca va être hyper « cul-cul » ! Je pense que ce qui m’apporte le plus de joie c’est le sourire des enfants, et le sourire des parents. Et aussi quand les enfants arrivent et sont contents de venir en séance. Après, je pense que la psychomotricité fait toujours plaisir à un enfant, parce qu’on travaille en jouant. On fait ça de manière ludique, et l’enfant a la possibilité de jouer, de proposer des choses : on ne dit pas non, on met un cadre mais on leur permet d’explorer leurs capacités à travers le jeu. Donc leur sourire et surtout aussi la satisfaction des parents, quand ils nous disent que l’enfant évolue, qu’il fait des progrès. Même si ce n’est pas seulement grâce à nous, qu’il y a beaucoup de choses qui rentrent en ligne de compte (comme l’environnement), mais savoir que ça fait un changement dans la vie des gens, c’est le meilleur pour moi.

Rien que le fait de te regarder guérit déjà un peu, non ?

Oh la la ! Je ne sais pas, après j’essaie d’être chaleureuse. Peut-être que je souris beaucoup et que cela plaît à certains enfants et parents. Forcément on y va pour se sentir bien, donc peut-être qu’une image qui véhicule du positif peut aider.

Aujourd’hui êtes-vous toujours une femme ambitieuse ?

Toujours. Toujours très ambitieuse. J’ai plein de projets qui ne sont pas encore faits, en fait j’ai été diplômée en 2015 donc c’est tout nouveau, même si je n’en ai pas l’impression. J’ai plein de projets, je ne sais pas encore lesquels vont aboutir ou pas, mais j’ai par exemple le projet de déployer le métier : aller en institution ou en hôpital ou en école et parler du métier, de ce que c’est, comment on y arrive, ce qu’il apporte.

 

Ce sont des objectifs à court terme ?

Je dirais plutôt à long terme.

Et à court terme, avez-vous un objectif ?

Déjà, bien terminer de remplir mon emploi du temps et avoir ma routine, sans justement me poser de questions comme : est-ce que je vais arriver à en vivre. Aujourd’hui je pense que j’ai ma réponse, c’est oui. Et peut-être à moyen terme faire du libéral entièrement. Parce que je suis aussi à côté en institution, en psychiatrie adulte.

A quel endroit ?

A Villejuif, en foyer d’accueil médicalisé. Donc ce ne sont que des adultes, pour la plupart schizophrènes, qui ont eu des passages à l’acte mais qui maintenant sont stabilisés. Donc ce sont de gros troubles.

Comment sont stabilisés les malades, avec des médicaments ?

Oui. Quand on dit « stabilisé », c’est que le patient, soit a fait une thérapie qui lui a permis de ne plus passer à l’acte et de calmer ses troubles — mais s’ils sont là c’est qu’ils ont encore des troubles — et on dit « stabilisés » quand on a trouvé la bonne dose de médicament, qu’ils suivent leur traitement et qu’ils ne passent plus à l’acte. Mais tout cela est assez éphémère car du jour au lendemain on peut avoir parfois des hospitalisations parce que le résident passe à l’acte. Mais mon rôle à moi n’est pas de les stabiliser. Quand ils sont stabilisés (même si je n’aime pas trop ce mot), mon but en tant que psychomotricienne est de les connecter à leur corps, de leur faire vivre des expériences : je fais des groupes de relaxation, de balnéothérapie et un groupe qui s’appelle « le journal » où on parle de plein de choses avec les résidents, puis on les rédige et on les fait passer à tout le monde. En fait, mon but c’est de les aider à mieux se connaître, d’être connectés à leur corps et de pouvoir partager avec les autres.

Je vois que vous êtes très engagée.

Oui, je suis très engagée. L’engagement n’est pas quelque chose sur lequel on peut me critiquer ! On peut me faire plein de critiques mais pas là-dessus. J’aime cela !

Faites-vous ce travail pour être reconnue ?

Non, je ne pense pas, parce que ce que je fais est quelque chose que déjà beaucoup de gens font. Donc je ne pense pas faire, pour l’instant en tout cas, quelque chose qui me distingue du reste du monde. Même si on a toujours envie que son travail soit reconnu, au moins par le patient.

Quels sont les modèles qui vous ont influencée ou inspirée dans ce milieu ?

Quand j’ai eu envie de me rediriger pendant mes études, j’avais envie de quelque chose qui soit dans l’humain et dans le social. Depuis que je suis petite, j’ai une sensibilité particulière et une écoute particulière : de tous mes amis, j’étais la confidente mais qui ne pouvait rien dire à personne. J’ai toujours aimé être à l’écoute.

Mes modèles dans le métier sont des personnalité de la psychomotricité, comme mon maître de stage et de mémoire qui s’appelait Jean-Philippe Louvel, qui est pour moi un grand homme, très ouvert, très à l’écoute. Il m’a permis de comprendre qu’il ne faut pas toujours penser qu’on va progresser, qu’il faut parfois régresser, parfois être poussé dans ses retranchements pour pouvoir avancer.

J’avais aussi un prof, je ne me souviens pas de son nom, beaucoup le trouvaient bizarre parce qu’il faisait des TD où on était tous assis en rond et personne ne parlait. C’était un TD qui s’appelait « le groupe ». Et moi je ne supportais pas le silence au départ, donc je parlais tout le temps. On était assis, je parlais, je disais tout, que ce soit des questions ou des réflexions sur ce qui s’était passé. Et à la fin je ne parlais plus, je supportais les silences. En fait c’était un groupe, où on laissait le groupe trouver sa dynamique tout seul. Il ne nous influençait pas, il nous laissait nous débrouiller seuls. Je pense qu’avec lui j’ai appris à attendre, à patienter, et j’ai appris que le silence était important. Le silence, dans la thérapie, je me rends compte maintenant que c’est hyper important, pour l’autre, pour qu’il puisse faire des liens, progresser. Ca paraît bizarre, dit comme ça, mais c’est quelque chose de très important dans nos métiers.

Si vous n’aviez pas fait ce métier, quel métier auriez-vous aimé faire ?

Aucun. Si, peut-être dans la nourriture : j’aurais ouvert mon bar, mon café bistrot, mon bar à cookies. La passion de ma vie, les cookies (rires).

Si je comprends bien vous n’avez jamais aimé travailler pour quelqu’un ?

Non, je n’aime pas.

Vous ne vous adaptez pas aux autres, ce sont les autres qui doivent s’adapter à vous ?

Oui, je crois que j’ai ce défaut-là. Je crois que ma mère l’a enfin compris. C’est pour ça que quand j’étais ado, j’étais insupportable : je crois que je n’ai jamais supporté l’autorité. Mais maintenant ça va, comme ma mère voit que je suis comme ça avec tout le monde et pas seulement avec elle, cela se passe très bien ! Je n’aime pas les patrons, j’aime encore moins les patronnes d’ailleurs (rires).

Sentez-vous que vous avez une mission à accomplir ?

C’est bizarre comme question, on ne me l’a jamais posée. En y réfléchissant, peut-être, effectivement… Ce n’est pas forcément bien, mais je me sens investie dans la vie et dans mon métier, d’un besoin d’aider et d’être là pour l’autre. Mais parfois c’est trop, dans la vie de tous les jours. Je n’y avais jamais pensé comme ça, mais je pense que j’ai besoin d’être là pour les autres et d’aider tout le monde.

Quelle touche personnelle pensez-vous apporter dans votre domaine ?

Ca, je pense : le fait que ce soit naturel. On a tout notre bagage universitaire avec toutes les méthodes qu’on nous a appris sur écran ou en TD, mais je pense que l’envie d’aider est assez naturelle. Je prends tout ce que je vois dans mon patient et je fais tout pour essayer de l’aider.

Je pense qu’il y a aussi le fait que je m’adapte très bien à beaucoup de situations, et du coup je m’adapte au millimètre près à ce que le patient me montre, à ce qu’il me demande, et j’ai l’impression que cela peut être quelque chose de très bien. Et en psychiatrie quand on voit qu’un patient est sur le point de partir en vrille, cette qualité d’adaptation m’a beaucoup aidée à ne pas me prendre de tarte dans la figure. J’ai eu peur plusieurs fois de me retrouver dans le mur, et ça m’a pas mal aidée.

Si vous pouviez changer quelque chose dans votre métier, qu’est-ce que ce serait ?

Ca va être moins poétique : j’aimerais que le métier de psychomotricien soit beaucoup mieux reconnu et que la Sécu et toutes les mutuelles remboursent les consultations. Aujourd’hui, les familles se ruinent en psychomotricité qui n’est pas remboursée, alors que parfois c’est beaucoup plus utile que tous les médicaments du monde. C’est un peu une honte, quand on a un enfant qui a des troubles spécifiques… Pour les enfants autistes c’est pris en charge, mais la plupart du temps toutes les séances ne sont pas remboursée. Et pour les autres, aucun remboursement.

Comment faites-vous pour concilier votre vie professionnelle et votre vie privée ?

J’y arrive moyennement… donc je ne sais pas trop si je peux répondre à cette question.

Laquelle prend le dessus ?

Je pense que c’est 50-50. Je pense que si je n’était pas déterminée dans tous les domaines de ma vie, ma vie professionnelle prendrait largement le pas. Elle prend de la place. Le libéral n’est qu’en mi-temps, si ce n’était pas le cas je pense que je ne dormirais pas ! Mais avec mon autre travail en institution, cela me force à avoir des horaires 9h-17h. Du coup mon esprit est assez à l’aise avec l’idée de se reposer, de voir ses proches et de s’amuser. Donc ça va. Je suis de nature assez je-m’en-foutiste… mon métier me force à ne pas l’être du point de vue professionnel, mais sinon j’ai toujours ma vie, mes amis, etc.

Justement quel est le rôle de vos proches dans votre travail ?

Le soutien surtout. Le fait de me dire : ne t’inquiète pas Aurélie, ça va marcher, ça va décoller, je suis sûre que tu es une bonne psychomotricienne, attends et arrête de t’inquiéter. Dans mon travail, c’est ce qui m’a le plus aidée. Et puis ils m’écoutent, les pauvres ! Quand je suis lancée sur le sujet, je ne m’arrête pas !

Vous sentez-vous libre, et si oui depuis combien de temps ?

Oui, surtout depuis un an, avec le libéral, qui porte bien son nom ! Je pense que je me suis toujours sentie libre, mais que les moments où je me suis fait le plus recadrée sont les moments où je me suis sentie le plus libre — et en même temps je me sentais restreinte donc c’est un peu bizarre. Je pense que je me sentais moins libre quand j’étais au lycée, en Terminale S, en train de préparer mon Bac… En fait je ne me sens pas libre quand j’ai trop de responsabilités. Je n’aime pas ça.

Comment faites-vous pour vous évader ?

J’écoute de la musique, je sors danser, je sors avec mes amis, je vais parfois à Madrid où il y a mon petit copain, mon amoureux. Je passe du temps avec mes proches. Ou même dans mon canapé, ça c’est génial, je m’évade ! Mais surtout avec de la musique antillaise…

Quels sont vos hobbies et vos passions ?

Ma passion : mon métier déjà. Mes hobbies ? J’adore chanter. Je n’en ai jamais fait quelque chose de fou, mais on avait fait un petit groupe en deuxième année, pendant mes études. Il y avait un guitariste bassiste, une autre fille et moi, et on avait formé un petit groupe : on chantait, parfois a capella, et c’était génial, j’aime beaucoup chanter. Sinon je sors, je danse. Vraiment, j’aime danser ! Je peux danser toute seule, j’ai le sourire toute la soirée. Et je fais pas mal de sport, en moyenne trois fois par semaine.

Quel sport ?

Je vais en salle de sport, toujours avec quelqu’un, je suis inscrite à deux salles où je retrouve à chaque fois une collègue ou une amie. On fait un peu de tout, on court, on fait des abdos… on se pousse à bout en fait. Et on aime bien ça.

Qu’est-ce que le sport vous apporte ?
Ca me défoule, et puis à la base mon point faible c’est le cardio, du coup je travaille beaucoup dessus et je me rends compte que dans la vie de tous les jours je respire beaucoup mieux. Ca me fait beaucoup de bien.

Que penses-vous de toutes les technologies d’aujourd’hui, de tous ces sites internet ?

Je n’aime pas trop cette question… Je ne sais pas, je n’aime pas trop juger comme cela. C’est comme pour tout, je ne suis ni pour, ni contre tien, je pense qu’il faut être dans un entre deux, qu’il faut que ce soit assez contrôlé, je n’aime pas quand c’est trop. Par exemple il y a des gens qui ne vivent qu’à travers cela, qui prennent des photos toute la journée, là c’est trop. Leur vie c’est internet, c’est partager… Pour moi il ne faut pas en faire trop, il faut partager un peu mais pas trop. J’utilise ces technologies, je ne suis pas du tout contre, j’aime Facebook, j’aime Snapchat, mais je ne suis pas non plus collée à mon téléphone.

Selon vous, quel est le secret de la longévité dans ton couple ?

La complicité. A la fois on est amoureux, amants, et à la fois on est meilleurs amis et on rigole tout le temps. Je pense que c’est la complicité, même avant la fidélité, la confiance, etc. Tout ça, je pense, ne dépend que de la complicité du couple. Et pour l’instant on est très complices donc tout va bien. Je pense qu’on se connaît assez bien pour connaître à la fois nos qualités et nos défaut, on sait tous les deux qu’on est séducteurs, mais ça s’arrête là. Il aime bien faire le « show » de temps en temps, moi aussi, mais cela ne veut pas dire que la confiance n’est pas là et qu’on va faire n’importe quoi. Je pense qu’on se fait confiance quand on est complices.

Aujourd’hui, qui est Aurélie ?

Aujourd’hui Aurélie est une psychomotricienne comblée, une fille apaisée, heureuse, une soeur un peu folle, une amoureuse… Un peu tout et rien à la fois !

 

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