J’aimerais bien intégrer le CIO pour…

Eléonore, 24 ans, étudiante en commerce

Quel genre d’enfant était Eléonore?

Une petite fille très amusante.

Vous avez une voix assez rauque et grave comme celles de certains chanteurs de blues ?

Je chante par passion. J’ai fait quinze ans de chant lyrique. Après avoir arrêté, je me suis mise à faire de la guitare en autodidacte. Cela fait à peu près 7 ans. Maintenant, je joue et chante pour moi. J’aimerais pouvoir le faire dans des bars si l’occasion se présente. J’ai déjà pu faire des scènes pour l’école ou d’autres événements privés, même à Paris. Chanter me permet de m’évader, de me détendre et de m’exprimer.

Avez-vous des maquettes sur les réseaux sociaux?

Oui, de vielles vidéo sur Youtube. Je dois renouveler les stocks, en mettre de nouvelles !  La musique pour moi, c’est une passion, je n’ai pas envie d’en faire mon métier ; juste de continuer à faire de la scène, dans l’idéal comme hobby.

Vers quelle voie de commerce vous êtes-vous spécialisée ?

J’ai un master en management de l’innovation et je suis très intéressée par l’événementiel sportif ; j’aimerais bien intégrer le CIO pour organiser les Jeux Olympiques de 2024.

D’où vous est venue l’idée de participer en tant que membre organisateur des Jeux Olympiques 2024 ?

L’idée m’est venue par le biais de mes expériences associatives, où j’ai découvert l’événementiel. Et j’aime beaucoup le sport : c’est vraiment quelque chose qui m’intéresse, surtout les événements de grande envergure comme les JO ; ça représente bien tout ce qui peut me passionner.

Comment vous voyez-vous avec l’événement qui approche, mais en même temps qui est encore loin ?

Je pense que j’ai et que j’aurai encore plus d’expérience professionnelle pour intégrer le CIO. Mais comment je me vois ? Je considère ça comme faisable, c’est un objectif. Je donnerais tout pour y arriver et je pense acquérir les expériences pour cela.

Pensez-vous intégrer les JO comme bénévole ?

Non, non. L’idée est de faire partie de l’organisation et d’être employée au sein du CIO.

Que comptez-vous faire après les JO ou quelles seraient vos ambitions s’il n’y avait pas les JO à Paris en 2024 ?

Je fais des projets humanitaires ; j’ai aussi ce côté-là, prêt à travailler dans le social. Mais en entreprise : l’idée  serait de travailler en RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) et intégrer un grand groupe afin de pouvoir faire évoluer les choses en interne pour qu’il y ait plus d’investissements dans des entreprises et dans des causes sociales et environnementales.

Quel est le rôle de vos proches dans votre vie ?

Je tiens à mes valeurs et je voudrais les défendre en entreprise, là-dessus c’est clair que mes proches m’encouragent à  fond. En revanche les JO c’est une nouvelle idée, pour l’instant je suis un peu toute seule dans le bateau.

Êtes-vous à la recherche de vous-même ?

Oui peut-être un peu ! (rires)

Le bénévolat c’est quelque chose qui vous intéresse ?

Oui, ça fait partie des choses qui m’intéressent et me passionnent ; effectivement j’aimerais pouvoir m’y engager tout au long de ma vie. Il y a plein de causes à défendre. C’est quelque chose qui m’intéresse en dehors de mes objectifs professionnels.

Quelles sont les causes que vous aimeriez défendre ?

Il en y a beaucoup trop ! Par exemple les orphelins, comme lors de mon projet au Vietnam, mais je sais aussi qu’il y a pleins de personnes en France à aider. Entre les réfugiés et les personnes simplement malades, les SDF et les gens pauvres. Dans l’idée, si je suis en France, je peux aider en France. Après, j’aimerais bien aider aussi à l’étranger,mais c’est en étant sur place que l’on aide mieux, en étant proche des gens.

A mes yeux, les causes les plus importantes à défendre en tant que bénévole sont l’inégalité entre hommes et femmes dans les entreprises, la pauvreté, les gens à la rue, les causes sociales pour les personnes mal intégrées aujourd’hui dans la société.

Pensez-vous que la fin justifie tous les moyens, même illégaux ?

Non, je suis pas d’accord mais je n’ai pas d’exemple très précis en tête. Je considère, quelle que soit la situation à laquelle on peut faire face, qu’il faut toujours être dans le respect des autres et dans l’honnêteté. Il y a des valeurs qui sont essentielles et à respecter quelles que soient les actions et les situations dans lesquelles on se trouve.

Pratiquez-vous un sport ?

Je faisais de la natation et j’espère reprendre, je fais aussi des footings et je vais à la salle de sport.

Pourquoi autant de sport, qu’est ce qui ne va pas ?

J’aime le sport et j’ai besoin de me dépenser, de me muscler et de me défouler. C’est beaucoup de choses à la fois. Quand je ne vais pas bien, il me suffit de faire du sport, ça me déstresse, ça libère des endorphines, ce qui rend les gens heureux ; ça augmente aussi la dopamine, c’est bon pour le corps et la tête, et je me sens mieux après.

La société d’aujourd’hui donne-t-elle plus de place aux sports ?

Oui, aussi bien quand on est jeune que grand. Il y a pas mal de structures mises en place, des prix accessibles à tous, on peut faire tous les sports qu’on veut. Oui, je pense que globalement dans la société si on veut faire du sport, on peut.

Quelles sont les choses à améliorer selon vous ?

Les offres sont nombreuses, si les personnes veulent vraiment en faire, aujourd’hui c’est possible.

Si vous étiez libre, sans contrainte de temps, de santé, d’argent, de situation géographique, aujourd’hui que feriez-vous ?

Je voyagerais, je voyagerais, je voyagerais ! Si vraiment je n’avais aucune contrainte financière, je partirais à  la rencontre de toutes ces personnes dans le monde, de ces cultures des autres pays que je ne connais pas assez. J’aimerais rencontrer des personnes, en aider, découvrir des paysages et des cultures.

Que veut dire le mot liberté pour vous ?

Pouvoir vivre et faire ce que l’on veut quand on veut, dans la limite du respect des gens autour de nous.

Vous sentez-vous libre aujourd’hui ?

Oui et non, je dirais que le côté financier est ce qui ne nous rend pas libre du tout ; justement pas trop libre de voyager, de faire ce que je veux, d’habiter où je veux, de pouvoir partir quand je veux. C’est aussi une question de temps ; si les journées étaient plus longues, j’aurais le temps de réaliser plus de mes envies.

Que pensez-vous de tous ces réseaux sociaux ?

Il y en a un peu trop, trop d’images, trop d’informations, on ne sait plus trop ce qui est important. Après, il faut savoir évoluer avec son temps, savoir se servir de ce qui nous entoure et savoir se servir justement de ces réseaux ; par exemple, ils sont essentiels au développement d’une entreprise. Il faut cependant savoir faire l’entre-deux, bien s’en servir, savoir trier les informations et ne pas devenir dépendant.

Pour vous, quel est le secret de la longévité du couple ?

Le respect, la confiance, l’honnêteté et surtout la communication. Pour moi, l’essentiel est de pouvoir se parler et s’écouter.

Pensez-vous qu’il faut tout se dire en couple ?

Non. Il y a forcément un jardin secret. Ça ne doit pas entraver la relation mais simplement permettre une liberté. Il faut savoir se retrouver seul, dire des choses seulement à ses potes mais tout de même être capable de se confier au maximum à celui qu’on aime.

Quelle est la première fois qui vous a le plus marquée ?

C’était la première fois où j’ai chanté sur scène. J’étais super excitée mais, arrivée sur scène, j’étais toute tremblante. J’en ai oublié à moitié les paroles (rire)… parce que c’était très impressionnant. J’ai ensuite chanté dans un événement privé à Paris devant des députés et des investisseurs privés. C’était en plus une confrontation de deux mondes. C’était assez impressionnant mais j’ai quand même réussi. C’était de l’adrénaline, ce que j’aime beaucoup.

 

Quel ressenti avez-vous eu la première fois que vous avez quitté vos parents pour vivre seule ?

Libre de sortir quand je voulais, de manger ce que je voulais, de fumer si je voulais, d’inviter qui je voulais chez moi. En fait j’ai toujours eu cette liberté mais là c’était mon appart !

N’avez-vous pas eu peur ?

Non. Je suis restée proche de ma famille, en contact avec eux. Non je n’ai pas eu peur, au contraire. Ça me faisait aussi envie de découvrir ce que c’était, justement. Je n’ai jamais vraiment vécu seule : j’étais en coloc,  je vivais donc avec d’autres gens.

Ça c’est différent, avez-vous remplacé la famille par des potes ?

Par rapport au fait que j’étais toujours entourée, oui c’est ça (rire)…

Ça ne compte pas ça, vous n’avez donc jamais vécu seule !

Alors je n’ai jamais vécu seule.

Vous souvenez-vous la première fois où vous êtes tombée amoureuse ?

C’était au collège. J’avais l’impression que c’était un truc de fou, que je serais accrochée à cette personne toute ma vie. En fait, c’était très vite des sentiments forts. Je sais que j’étais jeune. J’ai reçu ma première bague ! (rires) Je me souviens de cette première fois lorsque j’ai eu des sentiments si forts en étant si jeune.

Qui est Eléonore aujourd’hui ?

C’est une femme pleine de diverses passions, très curieuse, très famille et toujours pleine d’ambition.

Comment vous voyez-vous dans dix ans ?

Je me vois femme d’affaires, avec un appartement sympa à Paris ou à l’étranger au soleil, et peut-être avec une famille : réponse banale. Je n’ai pas beaucoup plus d’idée pour l’instant, mais bien gagner ma vie et avoir un métier que j’aime, ça c’est sûr.

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